Overblog
Editer la page Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
/ / /

« L’homme est libre ». Ce principe existentialiste peut être discuté d’un point de vue philosophique, ou pratique. Pour le premier je laisse les écrits de Jean-Paul Sartre (notamment L’existentialisme est un humanisme) justifier cette sentence. Quand au point de vue pratique, je compte sur sa force dans l'action pour en démontrer la portée dans nos choix de vie.

Si l’homme est libre, alors le livre de son histoire est ouvert. Chaque seconde est une nouvelle page blanche que nous devons écrire. Bien sûr nous sommes conditionnés, si bien qu’il arrive parfois que nos vies se déroulent sans même que l’on ait à en tourner les pages. Mais ce conditionnement ne doit jamais nous faire oublier notre liberté fondamentale, celle qui a autorité absolue sur tous nos choix, celle qui nous livre à notre responsabilité de dessiner les contours de nos vies. C’est cette liberté qui nous pousse sur le chemin de nos vies, un chemin qui finit par définir notre projet intime, notre âme en d’autres termes. Et c’est à cette même liberté que l'on doit faire appel lorsqu’il s’agit d’écrire l’histoire de l’homme.

En pratique cela peut s’avérer beaucoup moins compliqué que ce qu’il n’y parait. Le principe de liberté fondamentale de l’homme est la clef de nos actions, et son application pourrait suivre la ligne méthodique suivante : nous portons tous en tant qu’individus une partie de ce qui représente l’homme ; chacun de nos actes, passés ou présents, contribue à définir l’image de l’homme ; donc si l’on peut facilement admettre que le bien devrait guider nos actes afin de rendre l’homme bon, alors on peut aisément répondre à la question "Si chaque homme sur Terre se comportait comme moi, vivrait-on dans un monde meilleur ?".

Cette méthode parait toutefois bien fastidieuse, et surtout, pas si facile à accorder lorsqu’il s’agit de définir le bien, ou même ce qui est bon pour l’homme. C’est pourquoi je propose d’ouvrir un nouveau livre pour tenter de décrire le monde dans lequel nous souhaiterions vivre. Sans considérer les notions de bien ou de mal, trop imprégnées de nos valeurs morales ou religieuses préconçues, je souhaiterais simplement définir un monde viable, un monde qui serait aujourd’hui qualifié de durable, en recherchant les principes fondamentaux qui ont fait grandir l’homme et qui lui permettront d’atteindre l’âge adulte.

 

Le livre tout vert  tend à décrire ce que pourrait être une vie responsable, non pas par les choix que l’on fait pour se loger, se nourrir ou se déplacer, car de nombreux guides existent déjà et sont à recommander, mais par le fait d’œuvrer à la construction d’un monde sain que l’on souhaite léguer aux futures générations. Il y a là une notion beaucoup plus proche de celle d’éducation. Nous éduquons de façon plus ou moins naturelle nos enfants. Mais nous éduquons de la même manière tout notre entourage, et il convient de ne pas négliger l’impact de nos styles de vie sur notre environnement plus ou moins proche. C’est cette forme de responsabilité individuelle qui doit guider nos modes de vie pour une transition vers un monde durable.

Partager cette page
Repost0